Lieux Maristes

Notre-Damme de l'Hermitage

L’Hermitage est l’une des premières maisons maristes ; il est situé à une heure de route de Lyon, en France, et est constitué de bâtisses dont l’une fut construite par le Père Champagnat avec les Frères et des ouvriers locaux, en 1824.

En 2010, un Hermitage rénové fut inauguré comme centre de pèlerinage mariste ; par la suite, il y eut une rénovation complète de la maison de La Valla, en 2013.

Cette communauté accueille et accompagne principalement les groupes maristes du monde entier et des groupes paroissiaux locaux. C’est une communauté internationale, formée de frères et de laïcs, qui vivent sous le même toit, partagent la vie fraternelle, prient ensemble et sont co-responsables de la mission auprès des pèlerins.

Son idéal est d’être « une icône d’une Église-communion, avec un visage marial, une icône de spiritualité apostolique mariste et une icône du travail de rénovation qui se réalise dans l’Institut ».

Les membres de la communauté partagent leur connaissance et leur passion pour le charisme de saint Marcellin. Même si la langue de la communauté est le français, son service aux groupes internationaux demande une diversité de langues chez les membres de la communauté. L’esprit interculturel fait partie de son témoignage. On suggère une période de probation pour les futurs membres.

----------------------

La Valla en Gier

La Croix rouge

À 300 mètres au nord du village, on rencontre une Croix rouge, plantée en 1927. C’est ici que Marcellin Champagnat arrivant à La Valla en Gier le 12 août 1816, s’est agenouillé à la vue du clocher du village, pour confier à Dieu son apostolat.

L’église

L’église actuelle, construite en 1849, nous rappelle que Marcellin Champagnat a été envoyé comme prêtre diocésain à une population précise. C’est en se mettant au service de cette population que sa vocation s’est affermie et a pris corps. Les vitraux du chœur (1987) remplacent les anciens et commémorent la fondation de deux congrégations religieuses dans la paroisse  (les Frères Maristes et les Sœurs de la Sainte Enfance) ainsi que le martyre du curé Gaumont, guillotiné pendant la Révolution.

 Le Berceau

C’est à l’emplacement de l’école Notre-Dame des Victoires que le Père Champagnat acheta une masure, le 2 janvier 1817, et y installa les deux premiers frères.

La « maison Bonner » a été complètement renouvelée en 2013. On peut visiter la chambre du P. Champagnat et assister à une évocation de l’histoire par un petit diorama.

À l’extérieur, se trouve une statue représentant Marcellin Champagnat qui accueille Gabriel Rivat en 1818. Celui-ci, originaire du hameau des Maisonnettes, deviendra le Frère François et sera le premier successeur à la tête du nouvel institut.

La « maison Bonner » a été complètement renouvelée en 2013. Aujourd’hui on l’appelle « Maison Champagnat »

 La chapelle de Leytra

La chapelle de Leytra, édifiée à la fin du XVème siècle, est un lieu où Marcellin Champagnat aimait à se rendre et se recueillir pour confier son œuvre à Marie et demander des vocations. Sa prière fut souvent exaucée. Il y conduisait aussi les paroissiens pour y célébrer la messe et honorer la Vierge.

Actuellement, l’image de N.D. de Pitié se trouve à la « Maison Champagnat »

Maisonnettes

 Maisonnettes est un des 62 hameaux qui existaient du temps du Père Champagnat. C’est dans ce hameau que se situe la maison de la famille Rivat . Là est né le frère François qui fut le premier successeur de Marcellin Champagnat. Cette maison nous rappelle le cadre rustique de la vie paysanne au temps de Marcellin . Elle évoque aussi l’importance de la vie de famille dans la croissance d’un jeune . La maman du petit Gabriel Rivat était une femme courageuse et pieuse chrétienne qui avait consacré à Marie son enfant. Quand il eut dix ans, elle confia le petit Gabriel à Marcellin dans sa communauté naissante. Cette maison a aussi de l’importance pour les Maristes car elle fut le reliquaire des reste de Marcellin Champagnat pendant toute une période . En effet, après 1903, date à laquelle furent dissoutes les congrégations religieuses, on emmura les restes de Marcellin dans une chambre de la maison des Rivat jusqu’en 1920. Cette maison est un lieu où on aime passer du temps à partager sur le témoignage de la vie de frère François, à réfléchir sur l’importance de la famille dans l’éducation, du respect de droits des enfants ou tout simplement à vivre une journée de désert. Chaque année, les paroissiens du coin aiment célébrer l’Eucharistie du mercredi saint dans la grange rénovée.

Marlhes et Le Rosey

Marlhes

Marlhes est la paroisse et commune natales de Marcellin Champagnat à la limite des régions du Forez et du Velay. Elle est située sur un haut plateau à 1000 m. d’altitude. Elle est distante de St-Étienne de 25 km.

Au temps de Marcellin Champagnat, elle comptait 2 700 habitants. Elle dépendait du diocèse du Puy jusqu’en 1802, année où elle passa au diocèse de Lyon. Actuellement, elle appartient à celui de St-Étienne.

Le Rosey 

Dans ce hameau, de la commune de Marlhes, à 1 km du village, est né Marcellin Champagnat le 20 mai 1789. Il y a passé son enfance et a reçu l’appel à la vocation de prêtre. Cette vocation, il l’a acceptée et vécue avec intensité et fidélité jour après jour.

À l’époque de M. Champagnat, il n'y avait dans ce hameau que 15 habitants.

Un peu plus bas, sur le ruisseau qui court en direction de Marlhes, M. Jean Baptiste Champagnat, père de Marcellin, possédait un petit moulin.

Chapelle du Rosey

Cette chapelle du Rosey fut inaugurée en 1958 en l’honneur de Marcellin Champagnat, fondateur des Frères Maristes. Elle est l’œuvre de l’architecte Moreau qui utilisa le granit du pays et la compétence des maçons de Marlhes. M. Longeon de St-Étienne est le sculpteur de la statue qui est au-dessus du porche. La cloche qui sonne “ l’angelus ” porte l’inscription : “ Marie 1958 ”.

La bénédiction de l’édifice fut donnée par Mgr Dupuy, évêque auxiliaire de Lyon, en présence du chanoine Brunon, devenu évêque de Tulle.

Marcellin Champagnat est né dans la ferme attenante. Sa chambre et la chapelle peuvent se visiter tous les jours.

Le Bessat

Le Bessat appartenait à la paroisse de La Valla. C’est dans cette paroisse qu’eut lieu l’évènement de la rencontre de ce jeune ignorant qui se mourait et qui fut pour Marcellin le signe que Dieu lui faisait pour avancer dans son projet de fonder les Frères. Si vous visitez l’église, vous pourrez voir un bas-relief relatant l’évènement est aussi au Bessat que Marcellin envoya Frère Laurent en 1819 pour devenir le catéchiste du coin. Celui-ci faisait chaque semaine le trajet de La Valla avec sa ration de pommes de terre et de fromage pour la semaine. Chaque jour il rassemblait les enfants et des adultes pour la catéchèse.

Le souvenez–vous dans les neiges

En février 1823, Champagnat se rendit de La Valla à Bourg-Argental pour visiter le frère Jean Baptiste qui était malade. Le frère Stanislas l’accompagnait. C’est un trajet de 14 kilomètres. Après la visite à la communauté et au frère malade, ils reprirent la route malgré que le temps se fit menaçant. Un moment du retour ils furent pris dans une tempête, de neige appelé la « burle » dans le pays et qui leur empêchait de s’orienter convenablement. Ils se perdirent en chemin. Frère Stanislas était à bout et risquait de défaillir. Champagnat, confiant en Marie, s’adressa à elle par la prière du Souvenez-vous. Ils virent une petite lumière poindre au milieu de la nuit.
C'était un paysan qui sortait pour vérifier la fermeture de sa grange. C ‘est ainsi qu’ils furent sauvés et purent passer la nuit dans cette ferme, la ferme Donnet. Les Maristes aiment se rendre en pèlerinage en cet endroit, au lieu-dit la Chaperie, sur la commune de Graix. Une plaque sur un mur de la ferme en ruine rappelle cet événement qui montre la confiance filiale de Marcellin envers Marie, sa Bonne Mère. À la maison des premiers frères on garde le devant du lit-armoire de la ferme Donnet où Marcellin a dormi cette fameuse nuit de février 1823.

----

Lyon et Fourvière

A Lyon, on parle de la colline de Fourvière (en latin forum vetus, vieux forum), où il y avait donc le forum, un théâtre et des lieux de culte romain. Dans l’ensemble de la basilique actuelle, à Fourvière, il y a l’ancien sanctuaire qu’il faut visiter. Il existe depuis 1168 ; il fut détruit et reconstruit plusieurs fois. Mais cela reste le centre du culte marial de la colline de Fourvière. Ce sanctuaire a pris une grande importance avec des événements historiques où Marie fut appelée au secours des habitants, elle aurait répondu par quelques signes miraculeux (scorbut au XVIIème siècle). C’est toute l’importance donnée à la fête du 8 septembre d’abord et ensuite du 8 décembre, fête des Lumières.
A l’intérieur, Notre-Dame de Fourvière est une statue en bois, haute d'un mètre. Elle date de 1598. La statue originelle, la vierge noire, a été détruite par les protestants en 1562. La légende en fait une vierge de Saint Luc, envoyée en Gaulle par Saint Polycarpe, disciple de Saint Jean. Saint Pothin lui aurait élevé un culte dans la crypte de Saint Nizier, puis au XVIIème siècle, la statue se retrouve sur la colline. La Vierge est très présente sur la colline. On lui voue un culte ardent. On peut souligner que la première évangélisation est faite par les disciples de St Jean, apôtre et évangéliste, celui à qui Jésus a confié sa mère Marie.
En 1852, cette chapelle est agrandie et dotée d'une statue dorée de la Vierge de Fabisch, visible depuis la ville de Lyon. Ce n'est qu'en 1872 que la construction de la grande basilique actuelle, adjacente au petit sanctuaire, a été entreprise. C'est un écho à la protection de la ville par Marie pendant la guerre de 1870.

Les Maristes
C’est le 23 juillet 1816, (donc dans le sanctuaire ancien) que des séminaristes et des jeunes prêtres montent à Fourvière. Ils sont douze dont huit ont été ordonnés prêtres la veille. Ils viennent déposer aux pieds de la Vierge un projet qui a mûri parmi eux au cours de leur séminaire. Ils ont déjà signé un engagement par lequel ils se sont liés plus ou moins étroitement à la Société de Marie qu'ils rêvent de fonder. En ce 23 juillet, avant de se séparer, ils veulent poser un acte plus tangible et consacrer à Marie leur projet et leurs personnes : ils s'engagent solennellement à travailler de toutes leurs forces à l'établissement de la Société. Les Pères Maristes voient dans ce geste le premier acte officiel de la Société de Marie et considèrent le 23 juillet comme la date de fondation de leur Institut.