Du temps du Fondateur et de ses successeurs, l’œuvre de Marcellin Champagnat s’est beaucoup développée en France, surtout par la fondation d’écoles primaires. Vers 1900, il y avait environ 900 écoles et plus de 3000 Frères. Elles étaient répandues dans de nombreuses régions, principalement dans la région lyonnaise, dans le sud-est de la France, dans le Nord…
Mais en 1903, l’expulsion des congrégations religieuses enseignantes par le gouvernement de cette époque a donné un coup d’arrêt sévère à cette expansion. Des Frères quittent la congrégation et d’autres partent à l’étranger, certains se sécularisent.
Après la Première Guerre Mondiale, les choses s’apaisent ; une reprise se fait jour, mais beaucoup d’écoles ont disparu. Une implantation urbaine de la congrégation s’opère et des établissements plus importants sont créés.
Comme beaucoup d’autres congrégations, celle des Frères Maristes connaît une diminution de ses effectifs. Mais la mission auprès de la jeunesse continue. Elle est de plus en plus portée par des laïcs.
