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Ce projet collaboratif, issu de la congrégation des Frères Maristes, a été présenté le 24 janvier à Barcelone, lors du 1er Congrès international des droits de l’enfance et de la protection. L’événement a été l’occasion d’échanger des stratégies et de bonnes pratiques pour la prise en charge des enfants, ainsi que l’occasion de présenter Diktya Foundation, entité à dimension internationale née au sein des Frères Maristes de L’Hermitage, dédiée à la protection et à la promotion des droits des enfants et des adolescents.

Travail global et en réseau

Le frère Jaume Pares, président de Diktya Foundation, a inauguré le congrès en remerciant toutes les personnes, entités et collectifs engagés à travailler en accord avec la Convention de Genève, pour leur participation. Ils posent ainsi les bases d’un effort commun en faveur des droits des plus jeunes.

Lors de l’intervention d’ouverture, Andrew Small, Secrétaire de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, a souligné l’exemple de Jésus dans le soin des plus vulnérables. Small a exprimé la nécessité de « répondre aux besoins actuels, en mettant l’accent sur le ministère de la protection des êtres humains, en particulier des enfants ». Il a ajouté que ces efforts peuvent revitaliser la mission d’évangélisation dans le monde actuel.

Ensuite, Luis Pedernera, Vice-président du Comité des Nations Unies sur les droits de l’enfance, a exprimé le soutien de l’ONU à Diktya Foundation, reconnaissant son action internationale et en réseau pour la prévention de la violence et des abus envers les enfants. Il a exprimé son souhait que cela « contribue à une société prête à détecter et prévenir d’éventuels abus envers les mineurs ».

L’événement comprenait quatre panels auxquels ont participé des représentants de diverses organisations : Keeping Children Safe, l’organisme philanthropique Porticus, la Maison Générale des Frères Maristes, la Fondation La Caixa, la Generalitat de Catalogne, l’Université pontificale de Comillas, la plateforme technologique Kanjō, Kunina Sports Education, FAPMI ECPAT, des jeunes de l’école Mariste Anna Ravell de Barcelone, la Fondation Mariste pour la Solidarité Internationale (FMSI), l’ONG Educo, l’UNICEF et la Fundació Champagnat. Ces entités se sont engagées à travailler en réseau pour relever les défis liés à la défense des droits des enfants.

Diktya Foundation

La présentation officielle de Diktya Foundation a été faite par le frère Gabriel Villa-Real, Provincial de la Province mariste L’Hermitage. Il a souligné que plutôt que le résultat de quelque chose, la Fondation représente la continuité des efforts de toutes les personnes composant Diktya, ainsi que d’autres entités sociales qui travaillent ensemble depuis plusieurs années dans la défense des droits des mineurs. De son côté, Llorenç Claramunt, Directeur de la Fondation, a évoqué Diktya comme « l’expression de la volonté déterminée de travailler pour les droits de l’enfance ; il a fait également une relecture de ce que sont et signifient les Frères Maristes pour le bien-être des enfants et des adolescents ».

La participation des jeunes de l’école mariste Anna Ravell de Barcelone a été particulièrement significative. Leur intervention a illustré le changement de perception des mineurs, les plaçant au cœur de la conversation. Ils ont souligné l’importance de la participation réelle des jeunes pour que les politiques en faveur des droits de l’enfance soient efficaces.

Une question de volonté

Jorge Cardona, professeur de Droit international public et membre du Comité des droits de l’enfance des Nations Unies, a clôturé le congrès par des paroles fortes et émouvantes. Il a mis en avant trois piliers essentiels pour garantir les droits et la protection des enfants : créer des environnements sécurisés, offrir une formation adéquate à ceux qui travaillent avec les enfants, et introduire une éducation intégrale incluant une approche des droits et une éducation affective-sexuelle appropriée.

Cardona a souligné que la VOLONTÉ est fondamentale pour protéger la dignité des enfants. Il a laissé aux participants des consignes pertinentes telles que : « Aucune violence n’est justifiable, toute violence est évitable » ou « il ne s’agit pas de ne pas maltraiter mais de bien traiter ». Il a souligné l’importance de la bientraitance comme exigence de base qui articule une dynamique positive d’interaction avec l’enfance et entre les enfants.

Le congrès s’est conclu dans une ambiance festive. Au rythme de « la chanson des droits », le public a célébré les efforts conjoints pour la protection des enfants et la défense de leurs droits. Cet événement marque la continuité d’une collaboration internationale et en réseau, dans la quête d’un monde où chaque enfant puisse grandir dans un environnement sécurisé, protégé et respectueux de ses droits fondamentaux.